1115 : Comment es-tu venu à l'écriture ? Quel est ton parcours, en quelques mots ?
David Bry : J'écris depuis que je suis gamin. J'ai terminé ma première nouvelle à neuf ou dix ans, mon premier roman à douze. De la fantasy, déjà :). Je suis ensuite passé par le théâtre, des pièces jouées au lycée, puis me suis lancé corps et âme dans les scénarios de jeu de rôle. Mon premier roman publié (La seconde chute d'Ervalon) est issu d'une campagne qui a duré près de dix ans ! L'écriture a toujours fait partie de ma vie.
 
1115 : Quelle est ta plus grande source d'inspiration, de façon générale ?
David Bry : Sans hésiter, la musique, et de la pop anglophone principalement. La musique met en branle mon imagination, me fait passer par toutes sortes de sentiments. Sans elle, je crois que j'aurais beaucoup de difficulté à écrire.
 
1115 : Quels sont les artistes (tous Arts confondus) que tu admires le plus ?
David Bry : Le poète W.B. Yeats, Shakespeare, Virginia Woolf. Des écrivains. Je ne suis pas très sensible aux arts visuels. Et mes coups de cœur musicaux sont trop nombreux et passagers (bien que sincères !) pour que je m'attarde dessus.
 
1115 : Comment travailles-tu (où ? quand ? avec quels outils ?) Quelles sont tes méthodes de travail ?
David Bry : Je travaille toujours en musique. C'est, avec mon ordinateur, ma seule nécessité. J'écris beaucoup dans les transports (je prends le train tous les jours) et, chez moi, je préfère écrire le soir, quand la maison est endormie. En termes d'outils, il m'en faut peu : un traitement de texte et Antidote, qui m'aide à traquer les fautes et les répétitions. J'utilise également beaucoup mon téléphone pour noter une phrase, une idée, lorsque je n'ai pas mon ordinateur sous la main.
Je travaille de manière plutôt organisée. Je commence toujours par couper mon histoire en chapitres, et ce n'est qu'une fois tout structuré que je me lance dans l'écriture en elle-même. Certains se lancent dans leurs romans bille en tête, presque sans rien ! Je suis admiratif. J'ai moi besoin d'un cadre, d'un chemin et de panneaux indicateurs.
 
1115 : Sur quoi travailles-tu en ce moment ? Des projets, des œuvres en cours ?
David Bry : Je suis sur plusieurs projets en parallèle. Deux nouvelles, déjà, qui devraient sortir en 2019 dans deux anthologies différentes. Je finalise par ailleurs les corrections éditoriales de mon prochain roman (Le garçon et la ville qui ne souriait plus, qui paraîtra en janvier 2019 aux éditions Lynks), et viens de terminer la première version du suivant, intitulé La princesse au visage de nuit. Ce dernier va nécessiter un gros travail de réécriture mais il me touche énormément. J'ai enfin un dernier projet, encore confidentiel, qui devrait quant à lui voir le jour d'ici 2020.
 
1115 : Quand tu n'écris pas, quels sont tes passe-temps favoris ?
David Bry : Jouer ! J'adore les jeux de plateau. En ce moment, je suis à fond sur Terraforming Mars, un jeu absolument génial. Je lis aussi beaucoup, principalement de la littérature blanche, avec bien sûr un peu de SF et de Fantasy.