Sortie de "Métempsychogenèses" de Gauthier Guillemin

Le destin de l'Humanité est entre les mains des scientifiques. Mais pour assurer son avenir, ils devront capturer l'esprit des écrivains des siècles passés.

Assistez à la plus fabuleuse (et périlleuse) aventure humaine dans notre prochaine novella, signée par Gauthier Guillemin (auteur de la nouvelle "Sirène à la source" dans la collection ChronoPages).

D'après Théophile Gauthier, "Un des grands malheurs de la vie moderne, c’est le manque d’imprévu, l’absence d’aventures". À quoi Gauthier Guillemin répond d'une novella comme la plus imprévisible des expéditions, où l'expression Voyage Littéraire prend un sens nouveau et jusque-là inabordé. Et tandis qu'il nous prépare à cette odyssée science-fictionnelle hors des sentiers battus, avec cette façon bien à lui d'installer le paysage en quelques mots, il nous transporte en même temps dans l'histoire de la littérature francophone pour nous donner des clefs de lecture que nul ne pouvait soupçonner.

C'est ainsi qu'en l'espace d'un court roman, il parvient à jeter des ponts entre le passé et l'avenir de l'humanité, mais également entre des poètes de différentes générations, le tout avec une cohérence qui fait froid dans le dos. Comme s'il révélait des liens secrets qu'un grand architecte aurait choisi de tracer à l'encre sympathique.

Une novella à paraître le 20 mars 2024.

222 fois merci pour votre soutien !

Ça y est, la campagne ChronoPages est finie 💦

Le compteur s'est arrêté à 240%, c'est incroyable ! Et quoi de plus beau que ces 222 contributions pour une maison comme la nôtre qui affectionne tant les triples chiffres ? Un immense merci à toutes et à tous pour votre enthousiasme et votre soutien tout au long de ces dernières semaines, ce résultat dépasse nos espérances ! 🙏

Mais avant de nous remettre au travail, nous souhaitons vous retrouver chez nous, à Lyon. Nous avons donc le plaisir de vous annoncer la tenue d'une séance de dédicaces avec Marge Nantel à la librairie Trollune (Lyon 7e), le samedi 10 juin à partir de 14h !

Venez échanger avec notre romancière de talent, autrice des deux Longs-Courriers de la maison ("Dans l'ombre des miroirs" et "La Cité sous les cimes") et co-autrice du cadavre exquis "La Faculté des idées noires".

À la semaine prochaine ! 👋

Les précommandes de "Traduction vers le rose" d'Esmée Dubois sont ouvertes !

Vous êtes impatients de plonger dans la poésie surréaliste de cette novella où neige et sable sont comme les deux pôles d'un même monde ? Alors n'hésitez plus, précommandez votre exemplaire dès aujourd'hui, et l'autrice vous le dédicacera les 28 et 29 avril prochains, lors du festival l'Ouest Hurlant, à Rennes. Jour férié oblige, les exemplaires précommandés seront expédiés dès le 2 mai au matin pour une réception au plus tard le vendredi 5.

Pour traduire le froid , cliquez sur l'image ci-dessous :

La campagne ChronoPages approche à grands pas !

🐥 Rrouu rrouu, les nouvellistes français se sont-ils faits pigeonner par l’industrie du livre ?

Et si on vous disait que les nouvelles ont popularisé la littérature de genre ? Weird Tales, Amazing Stories, Astounding … Au XXe siècle, les pulps ont propulsé Lovecraft, Howard, et tous les grands auteurs de l’Imaginaire dans les foyers grâce aux récits courts et bon marché.

Ces histoires percutantes ont créé un vaste bouillon de culture d’où sont sortis la SF, la fantasy, le fantastique contemporains, ainsi que toutes leurs déclinaisons. Le format de la nouvelle a été le laboratoire de l'Imaginaire. Nous, lecteurs et éditeurs de SFFF, lui devons tout !

Seulement aujourd’hui, les nouvelles sont déconsidérées par le grand public et certains acteurs du milieu littéraire. Les nouvellistes sont trop souvent considérés comme des « débutants », et la nouvelle comme un tremplin vers le seul art « noble » : le roman.

Que s’est-il passé ? Comment la nouvelle est-elle passée de héros en zéro ? Les raisons sont multiples, mais nous identifions deux facteurs principaux : la visibilité et la rémunération.

🔸La visibilité d’abord. Seule, la nouvelle n’a pas trouvé sa place en librairie ni dans le circuit de distribution-diffusion. Les nouvelles sont donc le plus souvent réunies au sein de recueils, d'anthologies ou d'œuvres collectives, dans lesquelles les auteurs sont invisibilisés.

Regardez les couvertures, le référencement dans les boutiques en ligne et les bases Electre ou Dilicom. Voyez-vous les noms des auteurs ? Si vous ne les voyez pas, dites-vous que les acteurs institutionnels non plus (et le grand public encore moins).

Bref, si l’on n'écrit que de la nouvelle, difficile de se faire connaître. La nouvelle n’est pas un bon filon pour gagner de la notoriété ou de la considération professionnelle en dehors du fandom.

🔸La rémunération, ensuite. Il y a des acteurs vertueux, mais l’on a surtout entendu des pratiques effroyables. Quelques dizaines d’euros pour une publication dans de grandes revues. Quelques menus pour cent divisés entre de nombreux coauteurs. Voire pas de rémunération avant un grand nombre de ventes, sans accompagnement pour la promotion, avec un exemplaire gratuit pour seul salaire (pour les suivants, c’est une vingtaine d’euros à débourser). Bref, pour un auteur, ce n’est pas avec les nouvelles que l'on fait sa vie.

Alors quoi ? La nouvelle serait-elle un sous-produit de l’industrie littéraire ? Une bafouille vite écrite, vite casée, vite oubliée (et mal payée) ? Permettez-nous d’en douter.

À l’heure du zapping, des piles à lire interminables et des bonnes résolutions (oui, vous là-bas, vous avez juré de vous remettre à la lecture !), nous voyons un bel intérêt aux nouvelles et un moyen plus doux de se remettre à lire.

✍🏻Pour l’auteur, le temps de création d’une nouvelle est globalement plus court que celui du roman. Si les plus productifs réalisent un roman en un an, ils pourraient bien écrire 4 ou 5 nouvelles dans le même intervalle pour multiplier leur potentiel de publication (et de rémunération).

📚Pour l’éditeur, le temps de sélection et de préparation des textes est également réduit. Il est moins impressionnant de traiter 1.000 propositions de nouvelles que 1.000 projets de romans ! Et l'on ne parle même pas des différences de coût d'impression.

📖Pour le lecteur, le prix est plus doux, les histoires plus rapides à lire et le format plus adapté à un quotidien toujours plus rapide. A l'instar de ces belles images qui valent souvent de longs discours, des textes courts et ciselés peuvent laisser autant de souvenirs mémorables que des décalogies.

Chez les Éditions 1115, nous ne sommes pas nostalgiques. Nous ne sommes pas romantiques non plus. Nous avons envie de proposer des solutions pragmatiques pour redonner une place à la nouvelle dans le paysage littéraire français comme dans le porte-feuille des auteurs.

Alors restez à l’écoute ! Suivez-nous sur nos réseaux et inscrivez-vous à notre newsletter ChronoPages...

Rendez-vous la semaine prochaine pour le grand jeu 😉

Sortie de "Traduction vers le rose" 🌺 d'Esmée Dubois, le 28 avril 2023

Parler de poésie, c'est parler d'absence. De la plus belle des absences. De cette absence que l'on a sublimée pour lui donner le plus improbable des sens. C'est dire qu'il y a une réalité, là, sur le papier, qui n'existe nulle part ailleurs. Et qui fait défaut lorsqu'elle disparaît. C'est dire que l'on aimerait vivre dans le monde surréaliste de Reine et de Markowèfe. Que l'on voudrait confier ses secrets aux plantes, et les arracher d'une main forte si elles devaient nous trahir. Que l'on voudrait utiliser le charbon blanc et le pigment des falaises. Que l'on irait volontiers interroger les Grandes à propos des premiers frimas, et que l'on rêverait de marcher pieds nus dans la neige sans en ressentir la brûlure. Oui, c'est dire que l'on aimerait vivre dans le monde inventé par Esmée Dubois, et qu'en publiant cette novella inclassable, on offre à nos lecteurs et à nos lectrices la chance de l'arpenter à leur tour, et à leur propre rythme.

Sortie ce jour de "La Cité sous les cimes" de Marge Nantel

Ça y est. C'est le grand jour. L'aventure vous appelle ! 
Préparez les gants, la trousse à outils et les lorgnons, car ce soir, vous dînez sous les cimes ! Plongez dans l'envers du monde avec Darkha et Eri et partez explorer les terribles secrets des cités enfouies. Saurez-vous réparer ce qui a détraqué la magie, échapper au poison de la brume et regagner vos foyers, sains et saufs ?
Retrouvez ce #roman de #sciencefantasy en vente chez votre libraire, ou en commande directe sur notre site Internet !
"La Cité sous les Cimes", un roman Long-Courrier écrit et piloté par Marge Nantel !
#SFFF #editions1115 #bookstagram #instabook

Sortie de "La Cité sous les cimes" de Marge Nantel, le 31 mars 2023

Un roman après l’autre, voici que notre collection Longs-Courriers prend vie ! Aussi, c’est avec une certaine fierté que notre Agence de Voyages Littéraires vous annonce la parution de notre deuxième roman en grand format (15x22cm). Après « Dans l’ombre des miroirs », Marge Nantel nous livre en ce début d’année un nouvel opus situé dans le même univers, avec le même plaisir de lecture, le même amour des personnages et des dialogues ciselés. Finie la fantasy de cape et d’épée, ici les ingénieurs prennent les commandes d’une grande aventure où la mécanique des runes donne le change à la magie traditionnelle.

Quand Jules Vernes rencontre Becky Chambers, préparez-vous à un page-turner de haut vol où la science fait des étincelles ! Un hommage aux récits d’exploration du XIXe siècle, et une formidable ode à l’amitié entre deux aventuriers que tout oppose, mis à part la curiosité et la soif de connaissance.

#Roman #ScienceFantasy #ArcanePunk #Altérité #Bromance #FeelGood

Réouverture des soumissions jusqu'au 31 janvier 2023

Bonne nouvelle : les soumissions sont de nouveau ouvertes. Nous avons hâte de découvrir vos textes. Mais attention, lisez bien nos consignes avant de nous faire parvenir votre tapuscrit. Ce serait dommage de se croiser sur le quai de la gare sans même se reconnaître. Fin des soumissions : le mardi 31 janvier 2023 à 23h59.

Un article de Gwen Geddes à propos de sa novella, "Le cauchemar de Mortimer Sax"

" Le héros de ma novella, Mortimer Sax, est en proie à un cauchemar, comme l'indique le titre de l'ouvrage. Ce songe dérangeant se déroule sur plusieurs nuits, tel un feuilleton composé d'épisodes horrifiques. L'un d'eux le transporte dans un endroit particulièrement inquiétant : l'ossuaire de Sedlec. Ce lieu n'est cependant pas une création de son imagination, ni même de la mienne. Il existe réellement et se trouve à Kutná Hora, ville de 21 000 habitants située en République tchèque (à 70 km de Prague).

À première vue, rien ne différencie la chapelle funéraire qui abrite l’ossuaire de Sedlec des autres bâtiments religieux de République tchèque. Ce n'est effectivement pas sa façade, mais la décoration intérieure de l'ossuaire qui le rend si singulier. Et pour cause : il est entièrement composé de sculptures réalisées à partir d'ossements humains appartenant à 40 000 victimes de la peste. Cette particularité a d'ailleurs valu à Kutná Hora d'entrer au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1995.
Peut-être vous demandez-vous comment une ville si peu peuplée a pu compter un nombre de victimes aussi impressionnant. Un fait historique explique cette singularité.

En 1278, le père abbé de l’église de l’Assomption de Sedlec s'est rendu à Jérusalem, d'où il a ramené une poignée de terre ramassée sur le Golgotha, colline où Jésus aurait été crucifié. L'abbé a ensuite dispersé cette terre dans le cimetière de l’église, ce qui lui conféra la réputation d'être devenu à son tour une terre sainte aux yeux des croyants de tout le pays, mais aussi de Pologne, de Bavière et de Belgique. Lorsque l'épidémie de peste s'est déclarée en Europe (entre 1347 et 1351), de nombreux catholiques se sachant condamnés ont décidé d'effectuer un ultime voyage vers le monastère de Sedlec (contiguë à l’église) pour se faire enterrer dans son cimetière.
En 1432, au cours de la guerre contre les hussites, l’église de l’Assomption et son monastère ont été en partie détruits, tout comme leur cimetière. Les ossements récupérés ont alors été entassés près de la chapelle funéraire. Abandonnée pendant plus de 300 ans, l'église a été restaurée au début du 18e siècle, sous l'impulsion de l'abbé Snopek et d’un architecte, Jan Blazej Santini-Aichel. Cet inventeur du baroque gothique a eu l'idée d'utiliser les os retrouvés dans la chapelle pour décorer l'ossuaire. Une proposition… plutôt originale, mais qui a immédiatement séduit Snopek et le sculpteur pragois Matthias Braun, à qui l’on doit la réalisation de ces étranges œuvres.
Il est bien entendu possible de visiter l'ossuaire de Sedlec, qui est par ailleurs l'un des lieux les plus touristiques de République tchèque. Des visites guidées sont même proposées, en français et en anglais.
Je n'ai jamais eu l'opportunité de m'y rendre, mais je dois admettre que j'adorerais découvrir cet endroit mystérieux de mes propres yeux."

Gwen Geddes


Extrait de la novella :


"Cette fois, il se retrouva non pas dans la boutique d’antiquités praguoise, mais dans une inquiétante église décorée d’ossements humains, éclairée de quelques faibles bougies. Des piliers composés de tibias se dressaient au centre de l’édifice. Des guirlandes de crânes suspendues à la voûte le dévisageaient de leurs regards enténébrés. Mortimer frissonna. L’apparition de la forme vaporeuse aux yeux azur accentua son malaise. Il remarqua qu’à sa main droite, elle portait la chevalière de Balthazar, dont la pierre rubis luisait dans la pénombre.
— Où sommes-nous ? demanda Sax.
— À l’ossuaire de Sedlec, répondit la créature d’une voix sépulcrale.
Mortimer en avait déjà entendu parler. On racontait que Lazar Vacek, fasciné par ce lieu, s’y rendait fréquemment lorsqu’il était en visite à Kutná Hora. Lui le trouvait plutôt dérangeant, morbide.​"

"Le cauchemar de Mortimer Sax" de Gwen Geddes​​, Éditions 1115.​

Les précommandes de la "Trilogie du singe" de Pierre Léauté, sont ouvertes !

"Nous sommes tous le singe de quelqu'un"... Oui, mais c'est mieux quand les singes, ce sont les autres ! Et quitte à singer son voisin, autant faire une dernière singerie avant la fin d'année ?

Retrouvez 3 nouvelles uchroniques explorant les systèmes d'oppression - et comment les faire exploser - sous la plume de Pierre Lauté, le Tarantino à la française ! Dans la Bretagne indépendante du XVIIIe siècle, l'Europe fascisante des années 30 et le régime de Vichy des années 60, venez rectifier l'histoire avec humour et fracas !

Les précommandes sont ouvertes sur notre site, ici. Réservez votre exemplaire pour le recevoir dans votre boîte aux lettres le 15 novembre 2022. Et promis, ce n'est pas de la monnaie de singe !